Veritas vos liberabit...

Veritas vos liberabit...

La vérité nous libérera...C'est ainsi que nous avons décidé de répondre à la multiplicité des agressions et atteintes personnelles des envieux, médisants, commères et corbeaux en tous genres qui pervertissent les formidables outils du net pour atteindre lâchement ceux qu'ils ne peuvent salir autrement.
Parole aux victimes donc mais surtout à la vérité et au savoir.
Pas de subjectivité, seulement des éléments objectifs, des publications et des faits confirmés afin de répondre dignement et avec stoïcisme aux allégations, détournements, médisances, mensonges et crapuleries en tous genres de l'avanie ordinaire.

Gerald Tissier


dimanche 19 juin 2011

Intox, désintox

Intox, Désintox. 

Je vous propose un exercice de de déconstruction d'un article à visée calomnieuse et destructrice signé par M. Embarek dans Libération du 13/06/2011 (liberation.fr), Ou comment un journaliste peut donner libre cours à sa haine personnelle pour proposer un lynchage en place publique.
Vous trouverez donc ici le texte de l'article incriminé, et la réponse point par point qui démonte totalement le mécanisme et la machination. La lecture pourra vous en paraître longue, mais elle est très instructive et révélatrice des procédés parfois mis en oeuvre dans la presse, sans preuve , sans confrontation et sans enquête à charge à décharge.

Par Alan Poquet.


Depuis seize ans, les habitants du Grand-Pressigny étaient les acteurs du festival estival de leur village tourangeau. Des notables les ont dépossédés. Ils se sont rebellés.
Comme au Caire ou à Benghazi, les habitants du Grand-Pressigny en Indre-et-Loire, ont dit “assez!” Assez d’une folie des grandeurs annonciatrice d’impôts à décollage vertical. On pourrait même appeler ça la “révolution des roses”
, la révolte ayant triomphé début mai avec la liquidation, dans le bruit et la fureur, d’un événement créé par le peuple villageois, et capté par une toute petite élite locale.
Tout commence en 1995 avec les Fantômes du Grand Pressigny, spectacle initié par le marionnettiste Houdard, le plasticien Jean jack Martin et le maire de l’époque. Il s’agit d’une mise en lumière du centre du bourg (relooké à la manière de Jacques Tati) complétée par des animations, muettes, devant ou à l’intérieur des maisons. Les habitants du village (1100 habitants), visages grimés de blanc, miment des scènes de la vie locale au début du XXe siècle, “histoire de transmettre le folklore aux jeunes générations, dit Jean Jack Martin.
L’expérience se répète l’année suivante, et après trois ans, l’équipe en place donne les clés de l’aventure à un nouveau metteur en scène, José Manuel Cano Lopez. Le pouvoir lui est confié pour trois étés avec une mission convenue d’emblée: y mettre sa patte, faire vivre autrement l’événement, et “ne pas aboutir à un appauvrissement de la création“.
La population boude
Une association, Côté Jardin, présidée par le docteur Alan Poquet, médecin du bourg, est alors créée tandis que les Fantômes laissent la place à de magiques Paysages Nocturnes. Du mime, on passe au théâtre à domicile. Les piécettes – Feydeau, Labiche, Molière – se jouent, dans les jardins, salons, caves où les spectateurs sont parfois reçus avec tartines de rillettes et petit verre de Chinon. Sous un magnifique jeu de lumières, ces lieux révèlent le patrimoine architectural du village dominé par un château du XIIe siècle. Bien sûr, bafouillis, trous de mémoire et fous rires émaillent parfois les textes. Qu’importe. Les visiteurs, plus sensibles à l’accueil qu’aux exigences de la Comédie-Française, pardonnent l’émouvante maladresse d’hôtes charmants. Sous l’impulsion du nouveau maire, François Nicolas Joannès, pharmacien féru de théâtre souvent en première ligne sur les planches, la manifestation passe de trois jours à une semaine.
Les premières inquiétudes pointent vers 2005. Le bail de trois ans de José Manuel Cano Lopez prend des allures emphytéotiques, et les comédiens de sa troupe éclipsent des habitants relégués à des tâches matérielles. La population commence à bouder. Au point qu’en 2008, les représentations se tiennent à la salle des fêtes, officiellement pour des raisons météorologiques. En réalité, plusieurs particuliers, choqués par le comportement arrogant de certains acteurs, ont refusé d’ouvrir les portes.
Point de rupture
Vers 2007, la manifestation a pris un tour élitiste, ce qui n’est pas péjoratif car il n’y a rien de répréhensible à vouloir cultiver un grand public. Toutefois, il existait un trop grand décalage avec les gens du village, raconte le photographe Jean-Pierre Lenfant. Témoin privilégié de l’éclosion, de l’épanouissement puis de la dérive des Paysages Nocturnes, il leur a consacré deux ouvrages. “Il s’agissait d’une fête créée par et pour les locaux. Mais les professionnels les ont remplacés. Il fallait dès lors avoir un bon niveau de culture théâtrale pour apprécier cet embryon d’Avignon off. Et puis la manifestation s’est éloigné du coeur du village. C’était formidable d’entrer chez les gens, de découvrir leurs intérieurs magnifiquement éclairés. Je suis toujours proche d’Alan Poquet mais j’ai cessé de couvrir les Paysages Nocturnes.
Le point de rupture survient en 2009. Les spectacles se déroulent sous un chapiteau flanqué d’une buvette et d’un espace de restauration à l’entrée du village. Les commerçants font la tête, les habitants dénoncent, sous couvert d’anonymat, “l’usure des bénévoles par des notables qui tirent la couverture à eux”. Seule une conseillère d’opposition, membre de l’équipe fondatrice, critique ouvertement la rétrogradation du climat entre un groupe plutôt bourgeois et des bénévoles plutôt ouvriers. José Manuel Cano Lopez rétorque que pour la conseillère, le monde s’est arrêté à la mort de Staline et qu’elle préfèrerait peut-être “l’installation d’un goulag à un théâtre”. Au passage les autochtones constatent, à voix basse et l’œil aux aguets, que dans l’organigramme des Paysages Nocturnes, la famille Cano Lopez accapare désormais la mise en scène, l’éclairage et le son. Le maire, le président de Côté Jardin et le metteur en scène balayent en bloc les récriminations, estimant que l’animation vient troubler le sommeil séculaire d’une communauté rétive à la nouveauté“. Pourquoi pas une conspiration ourdie par des agents étrangers? Ultime signe de défi, des Pressignois louent un bus pour se rendre à une fête sur l’eau dans un village voisin pendant que se jouent chez eux les Paysages Nocturnes.
755000 euros à payer
A l’écœurement soulevé par le détournement de leur création, s’ajoute un début de panique face au projet Gare du Sud lancé par leur maire et José Manuel Cano Lopez, et qui leur semble relever de la pure mégalomanie. Dans un premier temps, il s’agit de transformer l’ancienne gare en salle de spectacle de 150 places puis d’y adjoindre, à l’étage, un appartement de fonction destiné à un directeur dont on devine le nom. La rénovation et la création de la salle sont estimées à 880000 euros, sur lesquels la région Centre promet d’apporter 325000 euros. Le budget de fonctionnement tourne autour de 200000 euros, pour des recettes évaluées à peu près à 20000 euros. Restera ensuite à effectuer les travaux de l’appartement. Qui va payer la différence, soit au minimum 755000 euros? La communauté de communes refuse de s’associer au projet, le conseil général se fait tirer l’oreille sans parvenir à freiner les ambitions du maire, du président de l’association et de l’homme de théâtre.
Du donjon d’Etableaux au lavoir du Pontreau, le village bruit d’angoisses quant aux impôts locaux, mais personne n’ose demander des comptes. Par crainte de se voir refuser un permis de construire ou une quelconque paperasse, dit-on. Un enseignant retraité a une autre explication au mutisme des opposants: “Il s’agit d’une population souvent âgée qui rechigne à s’exprimer contre un médecin et un pharmacien du bourg, deux personnes en charge de leur santé. Certainement un réflexe infondé, mais c’est ainsi.” “Ici, à la campagne, les gens n’aiment pas le gaspillage, affirme pour sa part un des premiers bénévoles désormais loin de ces querelles. En 2008, la salle des fêtes, toute neuve, a été sérieusement dégradée par la pose des décors. En 2009, il a fallu refaire le terrain de basket défoncé par l’arrimage du chapiteau. A part quatre ou cinq irréductibles, plus personne ne veut de cette aventure.
“Abrutis irresponsables”
Et puis, le tempérament pour le moins sanguin de José Manuel Cano Lopez inspire la crainte. Un blogueur a été évacué manu militari d’une conférence de presse, au prétexte du droit à l’image, comme en témoigne une vidéo sur You Tube. “Je me souviens l’avoir vu injurier et littéralement jeter hors la salle des fêtes le correspondant du quotidien local à la suite d’une réflexion plutôt bonasse“, raconte Philippe Guilloux, décorateur pour le Grand Théâtre de Tours et les ballets de Monaco, sollicité comme bénévole lors de l’édition 2007 des Paysages Nocturnes. “Arrivé depuis peu dans la région, j’espérais me faire plaisir sur le plan esthétique et nouer des relations humaines intéressantes, ajoute-t-il. Créer des décors avec le boucher ou la boulangère, ce devait être amusant… En réalité, il existait une direction et des exécutants. Au sein même de l’association, la situation s’avérait conflictuelle. Les gens qui constituaient la mémoire et l’épanouissement du théâtre en milieu rural avaient déjà déserté. Ils vivaient la manifestation comme une contrainte. Pourtant l’expérience leur avait apporté une étonnante ouverture d’esprit sur le théâtre et les acteurs, faisant tomber des tabous.
En novembre, rideau sur le projet Gare du Sud: le conseil municipal se retourne contre le maire et vote l’abandon du projet à une écrasante majorité (onze voix pour, quatre contre).
Furieux, José Manuel Cano Lopez qualifie publiquement les opposants “soit d’irresponsables, soit de totalement abrutis. Sept d’entre eux sont des parjures, crie-t-il, Gare du Sud faisait partie du programme de la liste sur laquelle ils se sont présentés!” La réplique des “abrutis irresponsables” du conseil municipal ne s’est pas fait attendre. La subvention de 6000 euros accordée en 2010 à l’association Côté Jardin et qui devait être reconduite pour 2011 est tombée à 2000 euros. Epilogue le mois dernier: l’association et le metteur en scène ont rompu violemment leurs relations. Terminus, donc, pour les Paysages Nocturnes. Aucun spot ne brillera cet été au Grand Pressigny. Philippe Guilloux se désole: “Des années seront nécessaires pour remobiliser la population autour d’un nouveau projet culturel“. En attendant, on est passé de Courteline à Corneille.

Michel Embareck

Et la réponse de José Manuel Cano Lopez : 






ANALYSE DE L’ARTICLE PARU DANS LIBÉRATION
LIBÉ :
MONDE 13/06/2011 
Fini la comédie
GRAND ANGLE
Depuis seize ans, les habitants du Grand-Pressigny étaient les acteurs du festival estival de leur village tourangeau. Des notables les en ont dépossédés. Ils se sont rebellés.
Par MICHEL EMBARECK Envoyé spécial au Grand-Pressigny (1) (Indre-et-Loire) 
PRÉCISION JMCL : (1) M. Embareck habite à 13 km du Grand Pressigny. M. Embareck écrivit un article similaire, publié le samedi 25 juillet 2009, dans la Nouvelle République . Cet article reprend de nombreuses affirmations du premier article. ANNEXE 1
LIBÉ :
Comme au Caire ou à Benghazi, les habitants du Grand-Pressigny, en Indre-et-Loire, ont dit «assez!». Assez d’être dépossédés par une poignée de notables. (2) Aucun commentaire sur la pertinence de comparer les populations martyrisées du Caire et de Benghazi avec le « drame » vécue par la population du Grand-Pressigny.
LIBÉ :
Assez d’une folie des grandeurs annonciatrice d’impôts à décollage vertical. On pourrait même appeler ça la «révolution des roses», la révolte ayant triomphé début mai, avec la liquidation, dans le bruit et la fureur (3)
(3) Il ne s’est strictement rien passé au Grand-Pressigny en mai : « ni bruit, ni fureur». La décision de poursuivre les Paysages Nocturnes, dans quatre autres communes de la Touraine Côté Sud, a été prise le 16 mars lors d’une réunion entre le Conseil d’administration de Côté Jardin et la Compagnie. ANNEXE 2 / RÉFÉRENT
d’un événement créé par le peuple villageois, et capté par une toute petite élite locale. (4), 
1°) L’idée des « Fantômes » en 1996 ne vient pas du « peuple villageois » mais du maire du Grand-Pressigny Jacques Vezin qui fait appel à un metteur en scène professionnel qu’il apprécie, Dominique Houdart, et à Jean-Jack Martin, placticien, et ami du metteur en scène, comme le précise M. Embareck plus loin.
2°) Les Paysages Nocturnes sont coorganisés par l’association Côté Jardin du Grand-Pressigny et la Compagnie JMCL implantée à Tours. « La petite élite locale  composée « d’une poignée de notables » constitue le Conseil d’Administration de l’association.Sa composition sociologique est la suivante : 2 institutrices retraitées, 2 ouvriers, 1 emploi de vie scolaire, 1 agriculteur retraité, 1 employé de banque, 1 enseignante en L.P, 2 retraités, 1 instituteur en activité,1 sophrologue,1 assureur, 1 assistante en pharmacie, 2 femmes sans profession, 1 exploitant agricole,1 consultant en gestion, 1 médecin. 
En 2010, les Paysages Nocturnes ont été organisés par 102 bénévoles et 110 acteurs de tous âges et de toutes origines sociales… « La petite élite locale » est, par conséquent, extrêmement nombreuse et diverse. ANNEXE 3 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
Tout commence en 1995 avec les Fantômes du Grand-Pressigny, spectacle initié par le marionnettiste Dominique Houdard, le plasticien Jean-Jack Martin et le maire de l’époque.
Il s’agit d’une mise en lumière du centre bourg (relooké à la manière de Jacques Tati) complétée par des animations, muettes, devant ou à l’intérieur des maisons. Les habitants du village (1100 habitants), visages grimés en blanc, miment des scènes de la vie locale au début du XXe siècle, «histoire de transmettre le folklore aux jeunes générations», dit Jean-Jack Martin (5).
(5) Précision importante. L’article ne donne aucun lien entre Jean-Jack Martin et moi-même. Or depuis 1993, Jean-Jack Martin est le costumier de ma compagnie. Il signe, pour mes mises en scène, les costumes descréations suivantes : « Alice Lewis » (1993), « Le Grand Meaulnes » (1994), « Les Petits métiers » (1995), « Lorca » (1997), « Woyzeck » (1999), « Les Malheurs de Sophie » (2000). Notre collaboration s’arrête en 2000 suite à un contentieux lié aux Paysages Nocturnes, analysé plus loin. ANNEXE 4 / RÉFÉRENT
Autre précision : Jean-Jack Martin est un grand ami de Michel Embareck. 
LIBÉ :
L’expérience se répète l’année suivante, et après trois ans, l’équipe en place donne les clés de l’aventure à un nouveau metteur en scène, José-Manuel Cano-Lopez. (6)
(6) Cette « information » est totalement erronée. Mon arrivée au Grand-Pressigny ne correspond en aucun cas à ces affirmations fausses. En 1999, trois mois avant la manifestation, se déroulant le 15 août au Grand-Pressigny, mon décorateur et ami, Jean-Jack Martin (avec qui nous venions de créer « Woyzeck » dans les costumes conçus par lui tout comme l’affiche de ce spectacle) m’explique que Dominique Houdart, le metteur en scène des « Fantômes » s’est fâché avec les organisateurs et abandonne le projet. Il va donc le remplacer et il souhaite bénéficier de mes conseils sur la mise en scène du spectacle qu’il doit réaliser en août au Grand-Pressigny.
Je refuse dans un premier temps (je suis en vacances en août et je ne suis pas passionné par l’œuvre de Balzac – c’est la thématique qu’ils ont choisie). Devant son insistance (il connaît ma passion pour l’éducation populaire), je rencontre les membres du CA de l’Animation Pressignoise. Leur enthousiasme et leur désespoir me touchent profondément et j’accepte de devenir l’assistant à la mise en scène de Jean-Jack Martin. ANNEXE 5 / RÉFÉRENT 
LIBÉ :
Le pouvoir lui est confié pour trois étés avec une mission convenue d’emblée : y mettre sa patte, faire vivre l’événement, et «ne pas aboutir à un appauvrissement de la création».(7)
(7) Cette « information » est totalement erronée. Aucun mission « triennale » ne m’a jamais été confiée. Je participe à ce projet, par amitié uniquement, bénévolement et sur mon temps de vacances. La réunion avec les acteurs doit avoir lieu un samedi de fin juillet. Jean-Jack doit préparer les textes qu’il doit mettre en scène et sur lesquels je dois l’assister… Le vendredi, par téléphone, il m’apprend qu’il part en vacances et qu’il n’a pas eu le temps de préparer les textes. J’appelle aussitôt mon dramaturge Jean-Louis Maître ; nous passons la nuit à relire Balzac en diagonale et à choisir les textes. La réunion se déroule comme prévu le samedi dans une salle du collège. Voilà comment je suis devenu le metteur en scène du spectacle : « Balzac à livre ouvert » (titre choisi par Jean-Jack Martin).
Jean-Jack Martin revient quelques jours avant la première… Le soir de la dernière, j’annonce à l’association que j’ai rempli mon « contrat » moral avec eux et que je ne reviendrai pas en 2000.
Le lendemain des représentations, une soixantaine d’acteurs réunis dans un jardin, me fait promettre à force de chansons, de poèmes et de crus de la Touraine (et surtout par leur chaleur et beauté humaines), de revenir l’année prochaine. 
Lors de l’édition 2000 (« Poètes, romanciers et dramaturges du XIXè siècle »), M. Jean-Jack Martin, toujours décorateur du spectacle, ne revient de vacances qu’une semaine avant le spectacle. Les membres de l’Animation Pressignoise l’acceptent très mal. Ils refusent de le payer. J’intercède en sa faveur. Il est finalement payé. M. Martin est alors toujours le costumier et scénographe de ma compagnie. 
Il signe cette année les décors et costumes des « Malheurs de Sophie ». En janvier 2001, il publie un article immonde intitulé « Metteur en scène, la soupe aux cocus, au lard de la manière ». Il règle ses comptes avec les Paysages Nocturnes et avec moi-même. Je cesse toute collaboration avec lui.
ANNEXE 6 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
La population boude
Une association, Côté jardin, présidée par le docteur Alan Poquet, médecin du bourg, est alors créée (8),
(8) Cette « information » est aussi totalement fausse. L’association qui organise la manifestation au Grand-Pressigny, créée pour les « Fantômes », s’appelle L’Animation Pressignoise. Elle est présidée, jusqu’en 1999 par M. Gérard Beauce (c’est chez Gérard Beauce que j’ai rencontré le CA pour la première fois, et c’est lui qui m’héberge en août) ; de 1999 à 2001, elle est présidée par M. Jean Louault ; de 2002 à 2004 par M. Gilles Jouteux ; de 2004 à 2005 par Mme Frédérique Herrant. Ce n’est que le 11 novembre 2005 (soit six ans après !) que M. Alan Poquet est élu président de l’association Animation Pressignoise. L’association change de nom et devient Côté Jardin, association culturelle en Touraine du Sud le 23 mars 2008  (neuf années plus tard !)
Le changement de nom et d’objet de l’association s’expliquent par le projet de la Gare du Sud que nous analyserons plus loin. Il aurait pu être intéressant d’analyser comment une association (L’Animation Presignoise) chargée de l’animation (bals, brocante, marché de Noël, fête du 15 août) devient, grâce à un projet artistique une association uniquement à but culturel s’ancrant dans la mémoire de la décentralisation théâtrale et de l’éducation populaire.  ANNEXE 7 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
tandis que les Fantômes laissent la place à de magiques Paysages nocturnes. Du mime, on passe au théâtre à domicile. Les piécettes - Feydeau, Labiche, Molière - se jouent dans les jardins, salons, caves où les spectateurs sont parfois reçus avec tartines de rillettes et petit verre de chinon. Sous un magnifique jeu de lumières, ces lieux révèlent le patrimoine architectural du village dominé par un château du XIIe siècle. Bien sûr, bafouillis, trous de mémoire et fous rires émaillent parfois les textes. (9)
(9) Ce descriptif est extrêmement réducteur au vu du projet artistique développé pendant onze ans et de l’engagement et de la qualité de jeu des acteurs. Qualité soulignée d’ailleurs par des dizaines d’articles de presse qui sont à votre disposition, ainsi que les dizaines de textes « montés » tant classiques que contemporains. Ce ne sont en aucun cas des « piécettes ».
LIBÉ :
Qu’importe. Les visiteurs, plus sensibles à l’accueil qu’aux exigences de la Comédie-Française, pardonnent l’émouvante maladresse d’hôtes charmants. Sous l’impulsion du nouveau maire, François-Nicolas Joannès, pharmacien féru de théâtre souvent en première ligne sur les planches, la manifestation passe de trois jours à une semaine. (10)
(10) La manifestation durera trois jours jusqu’en 2007. Depuis 2008, elle se déroule sur quinze jours (trois semaines en 2009).
LIBÉ :
Les premières inquiétudes pointent vers 2005. (11)
(11) Affirmation totalement gratuite : 2005 est l’année du spectacle « Jean de la Fontaine : Fables circus » qui remporte un extraordinaire succès. Pour la première fois, le spectacle ne se déroule pas chez les habitants mais dans le château (appartenant au Conseil général) surplombant le village. Personne ne se plaint de ma décision. La fréquentation bat tous les records : 2955 spectateurs. Le village vit au rythme de la passion de tous les bénévoles et acteurs et du succès de la manifestation.
LIBÉ :
Le bail de trois ans de José-Manuel Cano-Lopez prend des allures emphytéotiques, (12)
(12) Affirmation dénuée de tout fondement. Aucun « bail » n’a été signé avec l’association. Seul le désir de partager notre passion est au cœur de notre collaboration qui s’arrêtera à l’extinction de cette passion. Elle dure toujours en 2011.
LIBÉ :
et les comédiens de sa troupe éclipsent des habitants relégués à des tâches matérielles. (13) 
(13) Affirmation fausse : Aucun comédien de ma compagnie n’a jamais participé au spectacle en tant que comédien. Le principe fondateur des « Paysages Nocturnes » est basé sur une distribution exclusivement composée d’acteurs amateurs. Toutes les équipes d’organisation étaient co-dirigées par un professionnel et un membre de l’association : décors, costumes, billetterie, relations publiques etc… 
Notre équipe étant une compagnie, au plein sens du terme (comme le soulignaient Gabriel Monnet et René Solis), les « artistiques » participent aussi aux secteurs administratifs ou logistiques. ANNEXE 8 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
La population commence à bouder. (14) 
(14) De nouveau une information erronée : le nombre d’acteurs et de bénévoles est resté stable jusqu’en 2010 : une centaine d’acteurs et une centaine de bénévoles. Quant aux chiffres de la fréquentation (dont de nombreux spectateurs du canton), ils sont en hausse depuis 2008 : 2924 spectateurs en 2008, 3335 spectateurs en 2009 et 3492 spectateurs en 2010.
LIBÉ :
Au point qu’en 2008, les représentations se tiennent à la salle des fêtes, officiellement pour des raisons météorologiques. (15)
(15) La réalité des conditions climatiques est facilement vérifiable. Le week-end de représentations de juillet 2007 fut effectivement catastrophique d’un point de vue climatique. De nombreuses manifestations culturelles en plein air furent annulées en Indre et Loire (la vérification est aisée et incontestable). La chute de la fréquentation est nette : 1796 spectateurs. Mille spectateurs de moins que lors de  l’édition précédente. Un salut final magique sous une pluie diluvienne… mais un bel échec financier… Étant donné la faiblesse du budget, nous décidons de ne pas prendre aucun risque en 2008. 
LIBÉ :
En réalité, plusieurs particuliers, choqués par le comportement arrogant de certains acteurs, ont refusé d’ouvrir leurs portes. (16)
(16) Ceci n’est pas une information, mais une affirmation fausse et nullement étayée. Il n’y a jamais eu le moindre problème entre les acteurs et les habitants. Au fil des éditions, les quelques récriminations qui nous sont faites concernent des problèmes de nuisances sonores (les techniciens sont dans l’obligation de régler les éclairages la nuit), un habitant se plaint de câbles électriques traversant son jardin et des compatriotes d’origine espagnole, M. et Mme Sanchez, ne supportent pas trois soirs festifs sous leur chambre, ce qui est compréhensible !
L’arrogance en question est un copié-collé de l’article de la Nouvelle République. ANNEXE 9 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
Point de rupture
«Vers 2007, la manifestation a pris un tour élitiste, ce qui n’est pas péjoratif car il n’y a rien de répréhensible à vouloir cultiver un grand public. Toutefois, il existait un trop grand décalage avec les gens du village», raconte le photographe Jean-Pierre Lenfant. (17) 
(17) Le « tour élitiste » de la manifestation s’est résumé à mettre en scène dans les rues du village « Victor ou les enfants au pouvoir » de Vitrac  (qui fit, effectivement, scandale lors de sa création en 1929, dans la mise en scène d’Artaud !) et « La Mastication des morts » de P. Kermann, un texte contemporain. 
Effectivement, les morts et les tombes de Kermann firent quelques remous… Et la pluie vint gâcher cette édition. Néanmoins, la problématique posée par M.Lenfant est au coeur d’un questionnement permanent. Quel répertoire pour un projet théâtral en milieu rural ? Je ne peux développer cette thématique, pourtant beaucoup plus intéressante que les différentes allégations.
LIBÉ :
Témoin privilégié de l’éclosion, de l’épanouissement puis de la dérive des Paysages nocturnes, il leur a consacré deux ouvrages. (18) 
(18) De nouveau, un amalgame et une information tronquée : M. Lenfant a effectivement réalisé deux albums de photographies lors des éditions 2000 et 2001. Les seuls textes de ces albums (tirés à compte d’auteur) sont signés par Pierre D’Ovidio ( la préface en 2000) et par moi-même  (la postface en 2000 et la préface en 2001). La phrase de M. Embareck peut laisser entendre qu’il a consacré ses deux ouvrages à « l’éclosion, l’épanouissement puis la dérive des Paysages Nocturnes » ! Ce n’étaient que deux albums de photographies. En 2002, M. Lenfant propose à l’association l’Animation Pressignoise de créer un autre ouvrage. Cette fois, il demande une participation financière jugée trop importante par l’association qui refuse la proposition. M. Lenfant n’est plus apparu que, très épisodiquement, comme spectateur sur certaines éditions.
LIBÉ :
«Il s’agissait d’une fête créée par et pour les locaux. Mais les professionnels les ont remplacés. (19) 
(19) Une affirmation totalement fausse. « Les Fantômes du Grand Pressigny » (manifestation existant avant mon arrivée) était déjà dirigée par une équipe professionnelle : Dominique Houdart, metteur en scène, Jeanne Heuclin, son épouse, comédienne professionnelle et Jean-Jack Martin, plasticien professionnel. Tous les trois payés par l’Animation Pressignoise dirigée par M. Beauce.
De 1999 à 2000, l’équipe professionnelle est composée de Jean-Jack Martin, Marylène Richard à la réalisation des costumes et de moi-même (à titre personnel).
En 2002, le Conseil Général d’Indre et Loire conventionne ma compagnie sur l’aide technique et artistique à l’Animation Pressignoise et sur la formation des comédiens bénévoles. Je fais donc appel aux membres de ma compagnie, dont quelques uns participent déjà depuis 2000. 
Si la « la fête initiale » a laissé la place à un Festival de théâtre, elle est toujours basée sur le même objectif « un théâtre par et pour tous ». Aucun professionnel n’a remplacé les « locaux ». Les professionnels ont formé et soutenu les « locaux ». Comme au temps des « Fantômes ». ANNEXE 10 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
Il fallait dès lors posséder un bon niveau de culture théâtrale pour apprécier cet embryon d’Avignon off. Et puis, la manifestation s’est éloignée du cœur du village. C’était formidable d’entrer chez les gens, de découvrir leurs intérieurs magnifiquement éclairés. Je suis toujours proche d’Alan Poquet mais j’ai cessé de couvrir les Paysages nocturnes.»
LIBÉ :
Le point de rupture survient en 2009. Les spectacles se déroulent sous un chapiteau flanqué d’une buvette et d’un espace de restauration à l’entrée du village. (20) 
(20) Les raisons du déplacement des Paysages Nocturnes au terrain des sports est simple : 
1°) Nécessité artistique de changer la formule des Paysages après neuf éditions dans les mêmes lieux,
2°) Difficulté de trouver de nouveaux lieux de spectacle dans le cœur du village (extrêmement réduit) liée aux changements de propriétaires et à la fermeture de certains lieux privés.
3°) Préparation de l’implantation des Paysages dans le site de la future Gare du Sud, qui sera située à la sortie du village, et habituer les villageois. 
L’information est aussi tronquée puisque les éditions 2009 et 2010 proposèrent aussi une programmation dans le cœur du village (apéros-vidéos et lectures en 2009, trois jours de programmation en 2010 : spectacles dans les jardins, concerts, ciné-concerts, restauration…
LIBÉ :
Les commerçants font la tête, les habitants dénoncent, sous couvert d’anonymat, «l’usure des bénévoles par des notables qui tirent la couverture à eux». Seule une conseillère d’opposition, membre de l’équipe fondatrice, critique ouvertement «la dégradation du climat entre un groupe plutôt bourgeois et des bénévoles plutôt ouvriers». José-Manuel Cano-Lopez rétorque que pour cette conseillère, «le monde s’est arrêté à la mort de Staline» et qu’elle préférerait peut-être «l’installation d’un goulag» à un théâtre. (21)
(21) Plusieurs points posent problème dans ce passage :
1°) Ces témoignages anonymes sont un copié-collé de l’article de la NR, de juillet 2008, repris tels quels trois ans après. Pourtant bien des choses ont évolué.  Ce qui pose un problème déontologique, le lecteur pensant lire des témoignages récents
2°) Mme Anne-Marie Siquoir est effectivement membre de l’équipe fondatrice. Elle a joué, sous ma direction et avec beaucoup de bonheur, de 1999 à 2005. Mais elle a démissionné, avec fracas, fin 2005 avec la présidente de l’Animation Pressignoise d’alors Mme Frédérique Herrant. Elle a aussi été stagiaire d’un de nos ateliers de formation au Plessis-théâtre en 2004-2005.
3°) Mme Siquoir a été élue dans la liste d’opposition à M. François-Nicolas Joanès en 2008. La liste de l’opposition est composée de quatre membres dont Anne-Marie Siquoir, membre fondatrice de l’Animation Pressignoise, démissionnaire en 2005, Frédérique Herrant, ex-présidente de l’association, démissionnaire en 2005, M. Claude Véron, ex-acteur des Paysages en 1999 et 2000. La liste majoritaire a été élue avec comme premier point de leur programme : la construction de la Gare du Sud, centre culturel. La liste d’opposition s’est farouchement opposée à ce projet.
4°) La séparation entre un « groupe plutôt bourgeois » et « des bénévoles plutôt ouvriers » est une absurdité totale. La composition sociologique du CA de Côté Jardin en est une preuve flagrante, celle des acteurs et des bénévoles en est une autre.
5°) Les propos que me prête M. Embareck semblent issus d’un entretien avec moi. Ils sont en fait tirés de mon droit de réponse, envoyé à la Nouvelle République en août 2009, suite à l’article dévastateur de M. Embareck. ANNEXE 11 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
Au passage, les autochtones constatent, à voix basse et l’œil aux aguets, que dans l’organigramme des Paysages nocturnes, la famille Cano-Lopez accapare désormais la mise en scène, l’éclairage et le son. (22) 
(22) Je ne relèverai pas la description des « autochtones » qui révèle d’une littérature ridicule. La seconde affirmation est honteuse.
1°) Le metteur en scène(moi-même) est présent depuis 1999. Dès 2001, Alberto Cano créé les lumières des spectacles, encensées tant par M. Embareck que par M. Lenfant. Dès 2000, Clément Cano Lopez (âgé alors de 17 ans) crée, bénévolement, tous les univers sonores. Tous les acteurs et les membres de l’association ont travaillé avec eux et apprécié leur engagement depuis, donc, plus de huit ans.
2°) Le fait de travailler au sein d’une compagnie de théâtre avec des membres de sa famille est une situation extrêmement répandue dans nos métiers. Je ne citerai que quelques exemples : Stanislas Nordey et Valérie Lang, Antoine et Jeanne Vitez, Jean-Pierre et Héléne Vincent ou, au CDR de Tours actuellement, Gilles Bouillon et Nathalie Holt, son épouse. Je rappelle aussi que les « Fantômes » étaient dirigés par Dominique Houdart et Jeanne Heuclin, son épouse !
LIBÉ :
Le maire, le président de Côté jardin et le metteur en scène balayent en bloc les récriminations, estimant que l’animation «vient troubler le sommeil séculaire d’une communauté rétive à la nouveauté».(22)  
(22) Un nouveau problème déontologique : les propos de M. Embareck semblent issus d’un entretien avec M. Joannès, M. Poquet et moi-même. Or ils sont tirés de la lettre ouverte envoyée par le seul Alan Poquet à la Nouvelle République en août 2009, suite à l’article de M. Embareck. 
De plus les propos de M. Poquet sont tronqués: « Le metteur en scène, homme libre, est perçu par les mêmes comme un intrus, qui vient troubler le sommeil séculaire d’une communauté rétive à la nouveauté. Il devient alors une cible commode, une tête de Turc idéale, pour tous ceux qui ne visent que le retour à la torpeur. »
Donc, ni M.Joannès, ni moi-même n’avons tenu de tels propos. 
ANNEXE 12 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
Pourquoi pas une conspiration ourdie par des agents de l’étranger ? (23)  
(23) Cette phrase semble tirés d’un mauvais polar.
LIBÉ :
Ultime signe de défi, des Pressignois louent un bus pour se rendre à une fête sur l’eau dans un village voisin pendant que se jouent chez eux les Paysages nocturnes. (24)
(24) Que des habitants d’un village assistent à la fête d’un autre village (Ciran) n’est pas en soi un événement. Que ce soit présenté comme « un ultime défi » est d’une absurdité sans nom. 
Personne au Grand Pressigny n’a fait connaître ce déplacement, personne n’a manifesté son hostilité aux Paysages à travers le son et lumière de Ciran ! Et rien n’empêche les Pressignois d’aller à Ciran et d’assister aux Paysages.
LIBÉ :
755 000 euros à payer
A l’écœurement soulevé par le détournement de leur création, s’ajoute un début de panique face au projet Gare du Sud lancé par leur maire et José-Manuel Cano-Lopez, et qui leur semble relever de la pure mégalomanie. (25)  
(25) Toutes les informations sur la Gare du Sud sont fausses. Le projet de la Gare du Sud fut voté par le conseil municipal du Grand-Pressigny à l’unanimité le 22 novembre 2007.
Le projet initial, que j’avais bâti à la demande du conseil municipal, était au départ prévu dans la seule gare rachetée par la mairie en 2004. Il devait comporter une salle de spectacles de 80 places au rez-de-chaussée, des bureaux au 1° étage et un studio pour des artistes en résidence au grenier. Le budget était estimé à 500000 €. 
Aucune « mégalomanie » dans ce projet, qui devait permettre une animation culturelle et artistique à l’ensemble du canton, et repose sur la réussite des Paysages nocturnes. Dès 2007, le projet est soutenu dans le cadre du contrat de Pays avec la Région Centre. La Région apporte d’emblée une subvention de 325000 €. 
À titre d’exemple, la rénovation de la salle des fêtes coûtera près de 200000€ à la commune : sans la moindre augmentation des impôts locaux.
Les services de la Région nous demandent d’adjoindre une salle de spectacle à l’extérieur d’une jauge qui permettra la viabilité économique de l’équipement. Après appel d’offres, la municipalité choisit le cabinet Allegret. Les coûts prévisionnels (avec la salle extérieure de 167 places) s’élèvent à 863446 € TTC.
La suite des démarches engagées suit la procédure de tout montage financier d’un équipement culturel. Sur la base d’un budget prévisionnel initial, les porteurs de projet se mettent à la recherche des subventions complémentaires : en l’occurrence, deux partenaires étaient engagés la région Centre (et le Pays) et la Municipalité du Grand-Pressigny, des négociations démarraient avec l’État puis le Conseil Général.
Le projet , bien entendu, était susceptible d’être modifié au gré des financemnts obtenus ou non. Démarche que suivent tous les opérateurs culturels sans aucune « mégalomanie ». 
ANNEXE 13 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
Dans un premier temps, il s’agit de transformer l’ancienne gare en salle de spectacle de 150 places puis d’y adjoindre, à l’étage, un appartement de fonction destiné à un directeur dont on devine le nom. (26) 
(26) Cette « information » est doublement fausse et injurieuse. 
1°) Il n’a, à aucun moment, été question d’ « adjoindre un appartement de fonction à l’étage ». L’APS (Avant Projet Sommaire – avril 2010) du cabinet d’architectes Allegret est précis et incontestable : « Pour des raisons budgétaires, il est prévu, dans une première phase de travaux, la construction du théâtre et la rénovation uniquement du RDC de la gare ; les étages pourront accueillir ultérieurement des bureaux et des studios d’artistes en résidence ». (p5) 
2°) Le directeur de la Gare du Sud devait être, selon les choix effectués, sur les propositions du conseiller artistique, la Région Centre, le Pays et la municipalité, le président de l’association Côté Jardin, c’est à dire Alan Poquet. La Gare du Sud devait être dirigée par Côté Jardin. Mon contrat de conseiller théâtral s’arrêtait à l’ouverture de la Gare du Sud ! En aucun cas, je ne pouvais devenir le directeur de la Gare du Sud.
3°) Je vous laisse deviner les dégâts commis sur mon honneur et mon travail, depuis la parution de l’article, par ces « erreurs », « mensonges » ou « manipulations »… ANNEXE 14 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
La rénovation et la création de la salle sont estimées à 880 000 euros, sur lesquels la région Centre promet d’apporter 325 000 euros. Le budget de fonctionnement tourne autour de 200 000 euros par an, pour des recettes évaluées à un peu plus de 20 000 euros (27)
(27) De nouveau, une information fausse. Le budget de fonctionnement devait être de 162000€ et se décomposait de 42000 € de produits et 120000 € de subventions. De plus, M. Embareck amalgame le budget d’équipement et le budget de fonctionnement. 
LIBÉ :
Restera ensuite à effectuer les travaux de l’appartement. (28)  
(28) Outre l’absurdité de « l’appartement » fantôme (mensonge répété), on ne peut que s’étonner du manque de rigueur et de sérieux dans les arguments avancés : comment peut-t-on mélanger le budget de l’équipement avec le budget de fonctionnement, puis revenir sur des coûts de construction ?
LIBÉ :
Qui va payer la différence, soit au minimum 755 000 euros ? (29)  
(29) L’affirmation est totalement fausse (et ce à plusieurs titres) et tronquée :
1°) Tout d’abord, analysons le budget d’équipement : le coût total des travaux annoncés dans l’article s’élève à 880000 € (863446 € en réalité), la subvention de la Région annoncée  à 325000 €, donc la différence est de 555000 €. 
2°) Dès 2007, le montage financier était déjà en partie complété. La Commune du Grand-Pressigny intervenait comme porteur de projet, la Gare du Sud étant un équipement culturel municipal, à hauteur de 150000 € minimum. Une somme qui ne posait aucun problème au budget communal et qui n’entraînait aucune augmentation d’impôts. Il manquait donc 405000 € pour boucler le budget.
Dès 2008, une négociation est engagée avec le Pays sur un Projet d’Excellence Rural (PER) avec l’État. Cinq communes (Le Grand-Pressigny, Loches, Beaulieu-lès-Loches, Cormery et Montrésor) constituent cinq projets culturels de maillage du territoire. Le projet est riche et avance solidement. Malheureusement, le retrait de la ville de Loches entraîne l’abandon du projet et nécessite la recherche d’autres financements de l’État. ANNEXE 15 / RÉFÉRENT
3°) Le budget prévisionnel  de fonctionnement se décomposait en 120000€ de subventions (Conseil Régional, Conseil Général, Pays, Programme Leader, CCTS et municipalité) et 42000€ de produits (billetterie, partenariats).
La subvention de fonctionnement de la mairie du Grand-Presigny était prévue à hauteur de 25000€. La subvention d’investissement de la municipalité était de 150000€. Des sommes modestes, même au vu du budget de la commune (cf. les investissements et la ligne subvention aux associations) et en matière d’équipements ou de projets culturels. Comparez aussi  ces coûts à ceux de la plus petite selle des fêtes ou médiathèque de n’importe quel village. Nous sommes loin d’une mégalomanie ravageuse ! Posons-nous la question de savoir si un territoire complètement défavorisé culturellement ne mérite pas un équipement et un projet culturels pour vivre mieux !
LIBÉ :
La communauté de communes refuse de s’associer au projet (30),
(30) L’affirmation est, une nouvelle fois, erronée. La Communauté de communes de la Touraine du Sud (à laquelle appartient le Grand-Pressigny) ne s’est pas dotée de la compétence culturelle en matière d’équipements. Par conséquent, nous n’avons jamais contacté la Communauté qui ne pouvait pas, légalement, intervenir ! RÉFÉRENT
LIBÉ :
le conseil général se fait tirer l’oreille sans parvenir à freiner les ambitions du maire, du président de l’association et de l’homme de théâtre. (31)
(31) Information fausse : le Conseil général d’Indre et Loire ne s’est jamais « fait tirer l’oreille (expression, par ailleurs, difficilement compréhensible) car nous n’avons jamais contacté le Conseil général. Nous attendions la fin des négociations avec l’État pour engager des discussions avec le Conseil général. RÉFÉRENT
LIBÉ :
Du donjon d’Etableaux au lavoir du Pontreau, le village bruit d’angoisses quant aux impôts locaux, mais personne n’ose demander des comptes. Par crainte de se voir refuser un permis de construire ou une quelconque paperasse, dit-on. Un enseignant retraité a une autre explication au mutisme des opposants : «Il s’agit d’une population souvent âgée qui rechigne à s’exprimer contre le médecin et le pharmacien du bourg, deux personnes en charge de leur santé. Certainement un réflexe infondé, mais c’est ainsi.»«Ici, à la campagne, les gens n’aiment pas le gaspillage, affirme pour sa part un des premiers bénévoles, désormais loin de ces querelles. (32)
(32) Je ne commenterai pas les déclarations anonymes de l’enseignant retraité, mais la vision des peurs des habitants du Grand-Pressigny ne peut que laisser pantois.
LIBÉ :
En 2008, la salle des fêtes, toute neuve, a été sérieusement dégradée par la pose des décors. (33) 
(33) Une nouvelle « information » erronée : aucune dégradation de la salle des Fêtes n’a eu lieu lors de cette édition. Seules quelques traces de déchargement des gradins sont relevées sur le parking et vite réparées. La commission des équipements l’inspecte en août. Son rapport est consultable et incontestable. RÉFÉRENT 
LIBÉ :
En 2009, il a fallu refaire le terrain de basket défoncé par l’arrimage du chapiteau. (34)
(34) Information fausse : l’installation du chapiteau restauration sur le terrain de basket s’est faite avec l’accord des services techniques. Les quelques trous ont été rebouchés, comme convenu avec la mairie, après le festival. RÉFÉRENT
LIBÉ :
A part quatre ou cinq irréductibles, plus personne ne veut de cette aventure.» 
(35) Information totalement fausse : l’édition 2010 est réalisée par 110 acteurs amateurs (dont plus de 70% de la Communauté de communes) et 100 bénévoles. Elle attire près de 3500 spectateurs. Tous irréductibles !
LIBÉ :
«Abrutis irresponsables»
Et puis, le tempérament pour le moins sanguin de José-Manuel Cano-Lopez inspire la crainte. (36) 
(36) L’éthique journalistique aurait pu engager l’auteur de l’article à confronter son affirmation aux centaines d’acteurs avec lesquels j’ai travaillé pendant douze ans à mes collaborateurs ou même aux services de police.
LIBÉ :
Un blogueur contestataire a été évacué manu militari d’une conférence de presse, au prétexte du droit à l’image, comme en témoigne une vidéo sur YouTube. (37)  
(37) Information totalement fausse : le blogueur en question (M. Pierre Murcia) n’est pas seulement un blogueur « contestataire », mais un individu qui, depuis 2007, m’a harcelé, diffamé et insulté, ainsi que M. Poquet et l’association Côté Jardin. L’histoire est trop longue (vous la trouverez en annexe). La vidéo en question est tronquée. Il ne s’agissait pas d’une conférence de presse mais d’une réunion préparatoire aux Paysages réservée aux bénévoles et aux acteurs. 
Je n’ai pas « évacué  manu mililitari » Monsieur Murcia, mais les responsables du Festival ont été contraints de lui demander de sortir de la salle face à sa violence.
M. Murcia est aussi un « ami » de l’opposition municipale du Grand-Pressigny et « contribue » également, à sa manière, à l’article de la Nouvelle République de juillet 2009. Il écrit à ce sujet sur son blog (le 27 juillet) : «  L’opposition m’a témoigné de sa sympathie et devrait pouvoir faire paraître un article dans la Nouvelle République. » 
M. Murcia fut condamné par le Tribunal de Grande instance de Tours le 12 octobre 2010 pour diffamation et injures publiques envers M. Alan Poquet (à titre personnel) et l’association Côté Jardin. Il poursuit toujours son harcèlement et fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires. ANNEXE 16 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
«Je me souviens l’avoir vu injurier et littéralement jeter hors de la salle des fêtes le correspondant du quotidien local à la suite d’une réflexion tout juste bonasse»,raconte Philippe Guilloux, décorateur pour le Grand Théâtre de Tours et les ballets de Monaco, sollicité comme bénévole lors de l’édition 2007 des Paysages nocturnes. (38)
(38) Plusieurs remarques :
1°) L’injure et le « vidage » du correspondant local « bonasse » ne sont  que purs  mensonges et si incident il y eut, cela semble totalement disproportionné dans un tel contexte accusateur.
2°) L’auteur de l’article aurait pu, toujours par éthique journalistique, préciser les liens qui me lient à Philippe Guilloux et qui, dans ce contexte, peuvent apporter un autre éclairage. Car si M. Guilloux est bien décorateur pour le Grand Théâtre de Tours et les ballets de Monaco, il a été pendant de nombreuses années mon constructeur de décors. J’ai mené avec lui un superbe travail en passion et amitié partagées : « Les Amours de Don Perlimplin avec Bélise en leur jardin », « Les Petits métiers », « Le Grand Meaulnes », « Le Bourgeois Gentilhomme » pour ma compagnie, le décor d’ « Autour de minuit » d’Alexandre Trauner pour le Festival Acteurs-Acteurs, et l’opéra « Homo Xerox » pour l’Opéra de Tours…  Comment Philippe Guilloux en est-il arrivé à de tels témoignages ? Je préfère ne pas m’étendre là-dessus, mais je suis prêt à m’expliquer plus longuement sur ce sujet.
LIBÉ :
«Arrivé depuis peu dans la région, j’espérais me faire plaisir sur le plan esthétique et nouer des relations humaines intéressantes, ajoute-t-il. Créer des décors avec le boucher ou la boulangère, ce devait être amusant… En réalité, il existait une direction et des exécutants. Au sein même de l’association, la situation s’avérait conflictuelle. (39) 
(39) Remarques totalement infondées. M. Embareck aurait pu vérifier ces propos en interviewant, par exemple, Julie Plard, co-responsable de l’atelier déco avec lui, jeune bénévole  à l’époque : « Le schéma de travail était le suivant : José et Philippe devaient se mettre d’accord sur les lignes directrices des décors, puis Philippe et moi devions mettre en place les permanences pour les bénévoles avec un plan de travail. Malheureusement rien ne s’est passé comme prévu. En effet les bénévoles (étudiants, femmes de ménage, éducatrices, retraités, chômeurs, femmes au foyer) ont vite été dépassés par le travail de création que Philippe nous demandait et n’encadrait pas… Lorsqu’il a fallu commencer des travaux un peu plus complexes, j’ai eu la mauvaise surprise de ne plus voir Philippe à l’atelier : il restaurait une maison dans le village… À force de travailler avec des professionnels, Philippe avait dû oublier qu’il faut du temps aux amateurs pour apprendre et créer… » ANNEXE 17 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
Les gens qui constituaient la mémoire et l’épanouissement du théâtre en milieu rural avaient déjà déserté. Ils vivaient la manifestation comme une contrainte. Pourtant, l’expérience leur avait apporté une étonnante ouverture d’esprit sur le théâtre et les acteurs, faisant tomber des tabous.»
En novembre, rideau sur le projet Gare du Sud : le conseil municipal se retourne contre le maire et vote l’abandon du projet à une écrasante majorité (onze voix pour, quatre contre). (40)
(40) Là, encore, l’information est lapidaire et ne donne aucune véritable explication de l’abandon du projet. Pourtant une telle conclusion (la mort d’un équipement culturel et d’un projet artistique en milieu rural défavorisé) mérite une analyse plus détaillée et une oraison funèbre, qui ressemble fort à un étonnant« happy end », écrite avec un  minimum de rigueur.
1°) Depuis l’élection municipale de 2008, l’opposition fait rage contre le projet de la Gare du Sud. Un leit-motiv :  « la hausse des impôts », totalement injustifié mais tellement efficace auprès d’une certaine partie de la population. Le succès des Paysages est aussi objet de nouvelles batailles aux relents nauséabonds : « Il n’y a plus beaucoup de Pressignois acteurs, il y a trop d’étrangers ! ». L’opposition est relayée par M. Murcia « blogueur contestataire » qui diffame, harcèle, salit, que ce soit dans son blog, mais aussi en envoyant ses « écrits » à toutes les associations, les élus, les journalistes de la Touraine du Sud. Les condamnations en justice n’y font rien. L’opposition et M.Murcia trouvent tous une magnifique reconnaissance de leur travail de sape avec l’article de juillet de M. Embareck.
Les dégâts sont considérables et le vrai débat sur la désertification rurale et sur les apports culturels est totalement escamoté.
2°) Depuis le mois d’août 2010, après l’échec du PER, nous travaillons pour intégrer le projet dans le prochain contrat État – Région. Fin septembre, le couperet tombe : la baisse des crédits de l’État et l’avis sidérant d’un fonctionnaire se basant sur le blog de M. Murcia entraînent la fin des démarches. La municipalité me demande de réfléchir à un plan B allégé. Je conçois un nouveau projet : retour à la salle de 80 places au RDC, bureaux et centre de documentation au 1° étage (et toujours pas d’appartement de fonction !). Le budget est considérablement réduit à 300000 €. La part de la Région (proportionnelle au budget) est baissée, mais le projet peut être sauvé et pourra dans l’avenir être étoffé...
3°) Le 12 novembre 2010, le conseil municipal, qui se réunit, ne statue donc pas sur un projet à 880000 €, comme le laisse entendre l’article, mais à 300000 €. Le verdict tombe. M. Joannès perd sa majorité et le projet est abandonné pour des raisons officielles absurdes. Seuls, M. Joannès, Mmes Dalle, Louault et Dubois , adjointes, ont voté pour. Le travail de sape du groupe d’opposition, étonnamment relayé par d’autres élus de la Communauté de communes, a fini par payer. ANNEXE 18 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
Furieux, José-Manuel Cano-Lopez qualifie publiquement les opposants «soit d’irresponsables, soit de totalement abrutis. Sept d’entre eux sont des parjures, crie-t-il, Gare du Sud faisait partie du programme de la liste sur laquelle ils se sont présentés !» (41) 
(41) De nouvelles informations fausses et tronquées. Ce n’est en aucun cas « furieux », mais abattu et très calme, et « sans aucun cri », que je mène une interview (et non une déclaration publique) avec un correspondant du journal « La Renaissance Lochoise » le samedi 27 novembre 2010, à l’occasion d’une soirée que Côté Jardin organise sur la décentralisation théâtrale et l’aventure du Théâtre du Peuple de Bussang.
Là encore, ma déclaration, publiée le 30 novembre, est tronquée et les deux phrases rescapées ne peuvent apparaître qu’à charge : « C’est une communion avec le village qui a démarré il y a 12 ans. Durant cette période, nous avons accueilli plus de 32000 spectateurs. C’est exceptionnel pour un village de 1100 habitants. D’autant que cela est fait avec les gens d’ici et pour les gens d’ici. Parallèlement, nous avons beaucoup travaillé avec les écoles du secteur.
Comment est-il possible que dans une région isolée, qui n’a aucun avenir économique, onze conseillers municipaux décident d’abattre une possibilité d’avenir sur ce territoire ? Soit, ils sont totalement irresponsables, soit totalement abrutis. D’autant plus que sept d’entre eux sont des parjures. Car la construction de la Gare du sud faisait partie du programme de la liste sur laquelle ils se sont présentés. De plus, dans l’opposition, trois conseillers sont des anciens acteurs des Paysages. Les règlements de compte personnels ne peuvent pas être le fait d’élus du peuple… » Les choses sont plus claires ainsi. ANNEXE 19 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
La réplique des «abrutis irresponsables» du conseil municipal ne s’est pas fait attendre. La subvention de 6 000 euros accordée en 2010 à l’association Côté jardin et qui devait être reconduite pour 2011 est tombée à 2 000 euros. (42)
(42) « La subvention qui devait être reconduite » : Comment peut-on écrire une telle affirmation ? Tout le monde savait que l’opposition allait baisser la subvention malgré le travail remarquable mené par Côté Jardin : durant l’année civile 2010, les actions culturelles bâties par Côté Jardin attirent 4217 spectateurs ! N’oublions pas que ce n’était pas ma compagnie qui était subventionnée, mais l’association locale, qui bien entendu, n’en avait cure de ma mise en garde : « Les règlements de compte personnels ne peuvent pas être le fait d’élus du peuple… » Côté Jardin, à travers moi, est lourdement sanctionné.ANNEXE 20 / RÉFÉRENT
LIBÉ :
Epilogue le mois dernier : l’association et le metteur en scène ont rompu violemment leurs relations. (43) 
(43) Des lectures différentes sont possibles de cette phrase lapidaire :
1°) Encore une « erreur » (le mot n’est pas juste). L’association Côté Jardin et ma compagnie n’ont jamais « rompu violemment », ni même gentiment ! Les deux associations continuent à travailler ensemble en toute amitié et vont porter ensemble le nouveau projet des Paysages Nocturnes. 
Alors, les « informateurs » de M. Embareck l’ont misérablement trompé. RÉFÉRENT
2°) Si cette phrase entend que nous rompons violemment avec le Grand-Pressigny, là encore quelle méconnaissance du dossier. Depuis le 12 janvier jusqu’au 16 mars, de nombreuses réunions de travail permettent de bâtir en toute sérénité le nouveau projet des « Paysages Nocturnes ». Aucune rupture violente, aucune « révolution des roses », ni de liesse populaire au Grand-Pressigny. ANNEXE
LIBÉ :
Terminus, donc, pour les Paysages nocturnes. (44) 
(44) Encore une autre « erreur » incompréhensible. Comment Libération peut-il laisser écrire cela ? Comment et pourquoi annonce-t-on la disparition d’un festival à quinze jours du début de sa 13è édition ? Je me dois encore d’être précis et rigoureux.
1) 12 janvier 2011 - Réunion CA de Côté Jardin – Compagnie : plus d’un mois de rumeurs, querelles, règlements de compte au sein du village ont fait changer la position du CA, épuisé par le climat devenu irrespirable. Le CA craint une baisse conséquente de la subvention municipale. 
Une large majorité décide de démissionner et de ne plus organiser les Paysages au Grand-Pressigny.
Je suis contraint d’accepter l’arrêt des « Paysages » au Grand-Pressigny. La situation est inextricable entre un conseil municipal qui s’acharne sur la manifestation et l’association « historique » détruite par un tel acharnement. 
Néanmoins, je refuse la disparition des « Paysages Nocturnes » et demande un délai de deux mois au CA pour me permettre de bâtir un nouveau projet.
2) 16 mars 2011 – Réunion CA de Côté Jardin – Compagnie. Après deux mois de négociations, je présente le nouveau projet des « Paysages Nocturnes » : « Les voyageurs inattendus – Festival itinérant en Touraine du Sud ». Il se déroulera en juillet dans quatre communes : Cormery, Le Louroux, La Celle-Guenand et Beaulieu-lès-Loches.
Les membres du Ca reviennent sur leur décision et décident, enthousiastes, de poursuivre la co-réalisation des Paysages.
3) 13 juin 2011 – Parution de « Fini la comédie » dans Libération. 
16 représentations, des concerts, des expositions, des repas-musicaux sont programmés en juillet. Une centaine de stagiaires amateurs sont, d’ores et déjà, inscrits. ANNEXE
LIBÉ :
Aucun spot ne brillera cet été au Grand-Pressigny. Philippe Guilloux se désole : «Des années seront nécessaires pour remobiliser la population autour d’un nouveau projet culturel.» En attendant, on est passé de Courteline à Corneille. (45)
(45) Que chacun reconnaisse ses responsabilités humaines et artistiques en toute sincérité ! On ne jouera pas Corneille cet été, mais « Ca respire toujours ! »un  cabaret théâtral et musical joué par des  amateurs passionnés et sincères ! ANNEXE 21 / RÉFÉRENT (textes officiels)










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